Un peu d’histoire :
« Jaël de Romano » est le pseudonyme utilisé par Mme la Marquise de Saint Vincent Brassac pour publier ses œuvres, notamment ses romans donnant des aperçus de la vie rurale de notre montage au cours du 19° et 20° siècles ou elle vécut.
Le 16 Mai, en ouverture du vernissage de l’exposition de Marc Fontvieille « Apprivoiser les Paradoxe », Monsieur le Maire, Jean Claude G inaugurera cette salle dédiée entièrement à la culture, et pour laquelle un programme ambitieux a été mis sur pied.
C’est une invitation au voyage que propose cet été le nouvel Espace Jaël de Romano. Un moment de déconnexion au monde, une invitation dans mon village à partir en nomade pour quelques heures d’exposition, de concert ou de spectacle de rues. Un pont pour la culture dans ce nouvel espace long, rond, vertical, horizontal, original, de verre, de pierre et de fer plein de rêves, d’idées, de propositions, d’artistes, de visiteurs, de nomades, de rencontres, et volontairement tourné vers le partage. Partage de moments simples et d’exception parce qu’ils sont humbles, limpides, sans façons, sensibles et spontanés.
16 mai-21 Juin : « Apprivoiser les paradoxes » Marc Fontvieille.
« Contenant ma propre existence, les contrastes constituant le monde m’ont tôt impressionné et conduit en peinture sur le terrain des paradoxes.
Ils m’ont amené à utiliser des métaphores visuelles, mêlant l’étrange à l’ordinaire, le réel à l’onirique. Etc…
Quelquefois à travers d’improbables supports naufragés, détournés de leurs utilisations premières, elles s’unissent à des images usées, presque intemporelles. Si ce n’était leur sens nouveau destiné à une actuelle transition, où l’ancien et le futur se mêlent dans leur ambiguïté naturelle » Marc Fonvieille.
27 juin-26 juillet : « Réminiscences » Michel Bousserez et Michèle Janisset.
Elle est poète des modelages, issus de réminiscences d’autres vies, d’autres rêves… Il est inspiré par l’improbable, sa main est telle un révélateur de l’infini et des forces célestes.
Ils sont révélateurs de non-dits, singuliers messagers de l’art moderne, des transparences imaginaires dans lesquelles ils nous invitent à pénétrer avec tendresse.
8 août-11 octobre : « Pont des arts » œuvre de la collection des Abattoirs Frac Midi-Pyrénées.
C’est à un véritable voyage entre deux rives, deux sites, deux temporalités que l’exposition intitulée Pont des Arts (en hommage au célèbre pont sur la Seine à Paris) vous guidera cet été et durant l’automne au Château Lacaze et à l’ Espace Jaël Romano de Brassac. En effet, c’est en écho au pont construit selon Gustave Eiffel perdu dans la campagne Lacazoise et par ceux présents à Brassac datant pour le plus ancien du XIIe siècle que l’exposition vous accompagnera vers une nouvelle découverte de la collections des Abattoirs Frac Midi-Pyrénées à laquelle viendra s’adjoindre une sélection d’œuvres de la collection de la Galerie du Château d’Eau de Toulouse qui fête cette année ces quarante ans d’existence.
24 octobre-6 décembre : « Le temps qui passe » Philippe Deltour.
« Le temps qui passe » est depuis longtemps le fil conducteur du travail de Philippe Deltour.
Que ce soit au Sénégal, aux îles du Cap-Vert, Ã Zanzibar, au Maroc ou en France, c’est le quotidien des gens qui l’intéresse, particulièrement de ceux que l’on appelle les « petites » gens. Tenter de décrypter ces sillons que la vie a tracés dans les traits des visages. Comment elle a façonné les mains, pesé sur les dos.
Ce qu’elle a à nous dire, cette vie, à dire à notre époque qui court au précipice…
Depuis peu, renoncement ou éveil ?, Philippe Deltour a commencé à se mettre à l’écoute d’autres anciens, bien plus sages que les hommes : les arbres.
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